A l’échelle mondiale, les estimations des experts et organismes internationaux prévoyaient le doublement des nombres de cas de cancer entre 2000 et 2020 et estiment qu’ils devraient tripler à l’horizon 2030.
Les deux registres du cancer régionaux au Maroc estiment le nombre de nouveaux cas à environ 40.000 chaque année.
Compte tenu de l’ampleur de ce fléau, le cancer est jugé à la fois problème et priorité de santé publique au Maroc
Le cancer constitue la première cause de mortalité dans plusieurs régions du monde. Ses facteurs de risque sont multiples, complexes et en constante évolution.
Le Maroc est actuellement en pleine transition épidémiologique avec une nette régression des maladies transmissibles et un accroissement manifeste des maladies non transmissibles dont le cancer en particulier. Ceci s’explique par un changement marquant dans le mode de vie des citoyens (habitudes alimentaires , tabagisme, sédentarité…).
En effet, la croissance et le vieillissement continus de la population marocaine devrait entraîner le développement “des maladies des pays riches”, en particulier le cancer. Une mobilisation générale impliquant les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG, les associations et la société civile est requise.
L’édification de la Clinique d’Oncologie 16 Novembre s’inscrit complètement dans cette vision, en proposant une offre de soin intégrée et complète allant du dépistage jusqu’aux traitements les plus innovants, avec des soins de support et d’accompagnement. Toutes les décisions thérapeutiques sont discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire.